Blogue de Dominique Jourdain

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mercredi 4 avril 2007

Assemblée Générale de la CAPEB

Le 6 avril prochain, j'ai le redoutable honneur de clôturer la première matinée de travail de l'Assemblée Générale de la CAPEB (la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) sur le thème : "les métiers du bâtiments face aux évolutions du développement durable : un enjeu de société, des marchés pour les artisans".

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lundi 19 mars 2007

Assemblée Générale départementale de l’ "UFC Que Choisir ?"

Vendredi 16 mars, je me suis rendu à Soissons pour participer à l’assemblée générale départementale de l’ « UFC que choisir ».


De gauche Ă  droite : Chantal GUERLOT, Dominique JOURDAIN et Bernard CABADET, Maire de Missy sur Aisne.

Ma venue était motivée par la volonté d’appuyer l’action de cette association en pointe dans la lutte pour la défense des consommateurs. Action qui s’est étendue à Château-Thierry, car depuis quelques mois, l’ « UFC que choisir » assure une permanence hebdomadaire au Point d’Accès au Droit.

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vendredi 2 mars 2007

Charte qualité "Ecoute, accueil, conseil"

Le 27 février 2007, la ville, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne et Les Boutiques de Château-Thierry ont mis à l’honneur les 26 commerçants de la Région de Château-Thierry, lauréats de la Charte Qualité 2007.


Dominique JOURDAIN et Serge RENAUD, président de la CCI de l'Aisne, entourés des commerçants de la région de Château-Thierry, ayant reçu le label qualité « Accueil - écoute - conseil ».

A cette occasion, Serge Renaud, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne, a salué l’initiative de la ville de Château-Thierry, première ville de l’Aisne à organiser avec la CCI une réception en l’honneur des commerçants lauréats de la Charte Qualité.

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dimanche 25 février 2007

Contrat de projets Etat Région en Picardie : le compte n’y est pas ….

Le conseil régional a récemment examiné le Contrat de Projets 2007-2013 qui lie l’Etat avec les régions de France et qui remplace les contrats de plan des dernières décennies. Il s’agit d’un document pour le moins sujet à critiques pour ne pas dire préoccupant. L’Etat propose aux Régions de conclure des partenariats pour une durée calquée sur les Programmes Opérationnels européens.

Il faut d’emblée souligner les limites de la politique de développement territorial de l’Union Européenne. Faute de moyens financiers adaptés aux défis que pose une Europe à 27, l’ Union Européenne accompagne la logique de compétitivité et ne laisse que peu de place à la solidarité territoriale pourtant encore nécessaire.

Certains territoires de la Picardie connaissent encore des difficultés structurelles, qui appellent des moyens pour le logement, les transports, la vie sociale et culturelle, avant que n’émergent et n’aboutissent des démarches de recherche et d’innovation sur ces territoires : on n’a jamais vu de centre de recherche s’implanter dans un territoire peu développé.

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mardi 11 avril 2006

LE CPE EST MORT

Le CPE est mort. Pour autant nous ne sommes pas libéré des problèmes qu’il "prétendait" régler.

Par delà la volonté de casser le système de protection sociale et de baisser le coût du travail en réduisant les salaires, points sur lesquels il faut rester vigilants, il y a des réalités économiques sur lesquelles il faut apporter des réponses. Voici quelques réflexions personnelles sur lesquelles il faudrait travailler :

• Adapter la formation aux besoins économiques.

Tout en évitant de formater les jeunes aux stricts besoins de l'économie, les orienter vers les diplômes correspondant au marché par des incitations positives (bourses bonifiées), contrat en alternance y compris pour des formations de haut niveau (avantage : permettre un revenu dans des formations longues et les ouvrir ainsi aux candidats à revenus modeste, actuellement exclus de cette voie. Parallèlement freiner l'accès aux voies de garage (diplômes sans débouchés ou très confidentiels).

• Rendre la formation réellement continue pour adapter en permanence le savoir aux besoins.

Ouvrir aux chercheurs d'emploi un retour à une formation vraie, en cohérence avec les besoins et éviter les stages et autres solutions bidons (ou d'attente hors statistique de chômage) qui au passage dilapident des fonds publics au profit de structures plus ou moins bien "cohérentes".

Dans les secteurs ou professions sinistrées encourager à un retour volontaire à la formation vers des métiers à besoin tous les salariés même avec emploi : en privilégiant les jeunes et ceux qui s'en sentent capables, cela vise à favoriser le maintien des moins aptes à une remise en cause (en fin de carrière ou n'ayant pas d'aptitude suffisante) dans les emplois condamnés qui subsistent et rediriger les autres vers les métiers porteurs.

• Permettre la souplesse pour les activités nouvelles ou nouvellement créées.

Ouvertes aux PME (- de 20 salariés) et aux autres entreprises sur justification préalablement à l'embauche, cette disposition permettrait un licenciement à caractère économique simplifié, générant au salarié des garanties de formation ou d'accompagnement de retour à l'emploi avec revenu préservé.

• Traiter le problème des "sans emploi" et "sans qualification", installés dans la précarité.

Leur accès à l'emploi est problématique : sauf exception, et dans des conditions économiques porteuses, ce n'est pas l'entreprise qui peut y répondre, même au prix de la précarité et du sous paiement. Au mieux, pourront-elles en repêcher quelques uns. Dans ce cas, il faut multiplier des entreprises associatives aidées du type Envie, Emmaüs… La préservation de l'environnement est certainement un secteur où des possibilités sont à exploiter. Actuellement peu rentable ou peu prisé, il est besoin de la soutenir techniquement et financièrement, voire de créer des structures de service public.

Pour mener ces actions il faut des moyens non négligeables. Elles pourraient être financées par une contribution assise sur un déséquilibre économique inacceptable qu'elle viserait à compenser.

Actuellement des productions réalisées dans des pays exploités viennent concurrencer déloyalement nos propres activités, générant notamment des délocalisations en livrant sur nos marchés des produits à bas prix.

Pour les importations qui répondent aux critères de qualité en conformité aux textes en vigueur (les autres étant interdites), une Compensation Sociale à la Délocalisation et à l'Emploi serait perçue à l'entrée dans la zone Europe. Son montant serait égal à la différence entre le coût social du lieu de production et celui du lieu de consommation. Par mesure de simplification des calculs, elle serait plafonnée à un taux fixe (par exemple 80 % du différentiel entre le prix d'entrée et celui de marché défini par les instances professionnelles paritaires patrons salariés). le différentiel devant servir de moteur à la dynamique de baisse des prix. Cette mesure aurait un double effet : protéger nos marché du dumping social et pousser à l'augmentation des salaires dans les pays défavorisés. Toutes ces idées sont à creuser, débattre et peaufiner.

Dominique JOURDAIN